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Enigme No1 Adolf Wolfli

Enigme No1 Adolf Wolfli

performance musicale crée le 21 mars 2012 à l’Espace Culture de l’Université Lille 1 dans le cadre des Rendez-vous d’Archimède cycle Raison, folie, déraisons.

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« En voilà du travail ! Vous ne pouvez pas vous imaginer l’acharnement qu’il me faut pour ne rien oublier. Il y aurait de quoi devenir fou si on ne l’était déjà. » Adolf Wolfli

Une performance autour de l’oeuvre de l’artiste Adolf Wolfli.

Textes et oeuvres graphiques : Adolf Wolfli / conception et mise-en-scène : Sylvie Reteuna en collaboration avec Eric Sterenfeld / avec François Daujon et Eric Sterenfeld / musique : Eric Sterenfeld / Montage vidéo : Kate France / Lumière, régie et collaboration artistique : Jean-Claude Fonkenel / administration : Christine Tournecuillère/ Conduite Accompagné

Coproduction: La Sibylle (production déléguée) / Espace Culture Université Lille 1 / avec le soutien de la Drac Nord Pas-de-Calais / Ministère de la Culture et de la Communication / Remerciements à la Compagnie de l’Oiseau Mouche / Remerciements particuliers au LaM, Lille métropole Musée d’art moderne, d’art contemporain et d’art brut, pour le prêt des œuvres.

Cet performance fait suite à l’Appartement, exposition et spectacle déambulatoire crée dans le cadre des Rencontres de la Villette 2008 par Bruno Decharme, Kate France et Sylvie Reteuna, où François Daujon a déjà lu des textes de Wolfli.

+ d’infos sur L’Appartement

Blanche Neige

Blanche Neige

pièce de Robert Walser, mise-en-scène de Sylvie Reteuna

« Les sensations sont des flèches qui me meurtrissent. Que faire des sentiments, sinon les laisser frétiller et crever comme des poissons dans le sable de la langue. C’en sera fini de moi aussi tôt que j’aurai fini d’écrire, et cela me fait plaisir. Bonne nuit »… Robert Walser

« Blanche Neige commence où s’arrête le conte des frères Grimm, juste avant: « ils furent heureux et eurent beaucoup d’enfants »… pour questionner à l’infini cette histoire d’amour et de haine, c’est à dire, l’humanité. C’est un texte de jeunesse, mais il contient déjà ce qui sera le motif de l’œuvre et de la vie de Robert WalserRobert Walser, écrivain suisse de langue allemande, est morte le jour de Noël 1956 au cours d’une promenade solitaire dans la neige, à l’âge de 78 ans, après 23 années d’internement à l’asile d’Herisau. Cinquante ans plus tôt, dans Les Enfants Tanner, Walser décrivait la mort d’un poète dans la neige, c’est à dire, à quelques détails près, sa propre mort. »  Sylvie Reteuna

Texte : Robert Walser / Mise en scène : Sylvie Reteuna / Traduction et adaptation : Nicolas Luçon / Scénographie, costumes et maquillage : Pierre-André Weitz / Lumière : Jean-Claude Fonkenel / Musique : Eric Sterenfeld / Vidéo : Kate France /  Régisseur : Pierre-yves Aplincourt / Assistanat à la mise en scène : Elise Lahouassa / Assistanat à la lumière : Pierre Godard / Construction du décor : Bertrand Killy / Aide à la réalisation des costumes : Sophie Hampe / Administration de production : Christine Tournecuillert – Conduite accompagné / avec: Aurélia Arto, Olav Benevsedt, Claude Degliame, Eram Sobhani et la participation de Marc Mérigot

Coproduction : La Sibylle (production déléguée) / le Vivat, scène conventionnée danse et théâtre d’Armentières / Le Bateau Feu, scène nationale de Dunkerque / l’Hippodrome, scène nationale de Douai / avec la participation de la Rose des Vents, scène nationale Lille Métropole / avec le soutien de la Région Nord Pas-de-Calais et de l’ADAMI / avec l’aide à la création de la DRAC Nord Pas-de-Calais / Ministère de la culture et de la communication / La Sibylle a été accueillie au Vivat pour la création de Blanche Neige dans le cadre du dispositif d’aide à la résidence de la région Nord Pas-de-Calais

Création du 2 au 4 avril 2009 au scène conventionnée danse et théâtre d’Armentières / Représentations au Théâtre de la Bastille dans le cadre de TRANS 09, organisé par Jean-Michel Rabeux et Clara Rousseau, au Théâtre de l’Etoile du Nord à Paris dans le cadre de « On n’arrête pas le théâtre « , à l’Hippodrome, scène nationale de Douai, au Bateau Feu, scène nationale de Dunkerque, à la Rose des Vents, scène nationale Lille Métropole, à l’Espace Jules Verne de Brétigny, scène conventionnée du Val d’Orge.

photos © Sebastien Charlet

l’Appartement

l’Appartement

exposition/spectacle déambulatoire crée du 17 au 26 avril 2008 dans le cadre de la 8e édition des Rencontres de la Villette.

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« Quand nous regardons des productions d’art brut dans une galerie ou un musée, nous oublions que ces œuvres sont la tentative pour leurs auteurs de se saisir d’un tout, sans faire la distinction entre sons et images, une tentative de création totale pour échapper à l’anéantissement.
D’où notre envie de réunir dans le même espace et dans le même temps des textes et des tableaux. Traduire cette nécessité qui est au cœur de la naissance de ces œuvres d’art brut. Proposer un écho dans les corps, ceux des acteurs mais aussi des spectateurs.
Pourquoi un appartement ? Pour créer une intimité: ces œuvres n’ont pas été conçues dans le but d’être exposées, elles sont souvent le fruit de la solitude et de l’enfermement. Faire jouer l’intérieur, la proximité, le voisinage, les bruits, mais aussi des fulgurances vues du coin de l’œil.
Entre quatre murs, tout un univers.
On ne devrait peut-être pas être là et sans doute y a-t-il une forme de voyeurisme: le lit, le frigo, les miettes de pain y sont aussi, mais il y a surtout de la fascination pour cette beauté insensée. »

Bruno Decharme, Kate France, Sylvie Reteuna


Conception et Réalisation: Bruno Decharme, Kate France, Sylvie Reteuna / Avec: François Daujon, Georges Edmont, Kate France, Valérie Szmiglieski, Valérie Vincent et la participation de Magdalena Matthieu et Marc Mérigot / Conception sonore: Éric Sterenfeld / Décorateur-ensemblier Paul Fayard assisté de François Pinel et Emmanuel Rodriges / Vidéo : Kate France

Production Rencontres de la Villette en partenariat avec abcd, la Cie de L’Oiseau-Mouche et la Cie La Sibylle / Production déléguée La Sibylle / Administration de production pour La Sibylle Mélanie Hanscotte (Filage)

 

 

la Promenade

La Promenade

vidéo de 45 minutes

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Vidéo de 45 minutes réalisée avec des habitants de Saint-Priest dans le cadre du projet Mécanique Urbaine, le mouvement de la ville, à l’initiative du Centre Culturel Théo Argence, Ville de Saint Priest, (février – octobre 2007).

A Saint Priest, dans les environs de Lyon, presque toutes les déplacements se font en voiture. Ce projet a été réalisé à partir d’interviews avec une dizaine d’habitants « choisis » parce qu’ils avaient tous un rapport intime et singulier à la marche: le cantonnier, celles qui se déplacent en fauteuil roulant, celle qui n’a pas de voiture, les mal-voyants, celle qui doit marcher pour la santé…

Nous avons amené à chacun un ensemble de textes en rapport avec le contenu de l’entretien, de Diderot à Thoreau, que nous avons ensuite choisis, travaillés, mis en scène ensemble puis filmés. De cette démarche est née une vidéo de 45mn en forme de promenade intime et littéraire à travers la ville. La restitution de ce projet s’est déroulée dans un appartement H.L.M. du centre ville de Saint-Priest promis à la démolition, au cœur même des enjeux de développement de la cité, où nous avions par ailleurs été hébergées pendant toute la durée du travail, des répétitions, et du tournage.

Conception et réalisation du projet : Kate France, Agnès Laurent et Sylvie Reteuna  / Vidéo : Kate France / Recherche des textes : Agnès Laurent et Sylvie Reteuna / Musique : Eric Sterenfeld et Lee Hazlewood

A partir de textes de Balzac, E. Bronte, Diderot, Durif, Marie de France, T. Gautier, W.Grimm, Le Clézio, Matisse, Michaux, Charles d’Orléans, Périer, L. Pons, Queneau, Ramuz, Réda, Rilke, Rimbaud, A. Robin, Silésius, Soupault, Thoreau.

Avec : Geneviève Ryczywol, Boudour et Mustapha El Boukhari,Yolande Morilla, Danièle Goder, Malik Hamzaoui, Hélène Badin, Sigrid Van Cauwenberghe, Corinne Nicoletti, Xavière Quemin et la participation de Rose Coscolluella-Laumond, Emma et Laura Babin, Thomas Sterenfeld.

Production : Ville de Saint-Priest, avec le soutien du Conseil régional Rhône-Alpes, de la DRAC Rhône-Alpes, du Contrat de Ville et la Caisse des dépôts et Consignation

sensation (extrait de la vidéo)

la plaine (extrait de la vidéo)

présentation du projet

DVD disponible sur demande.

Le Bonheur

Le Bonheur

un film muet de Alexandre Medvedkine (1934 / URSS / 1h15)

Ciné-concert de Eric Sterenfeld

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« Le Bonheur nous conte l’histoire tout à fait banale, traditionnelle dans les contes populaires, du moujik Khmyr, pauvre paysan maladroit et gauche, persécuté par les autorités de l’ancienne Russie. Il cherche son bonheur là où il ne peut le trouver…

Le Bonheur, le dernier film muet du cinéma soviétique, est une farce tragico-burlesque, qu’Eisenstein comparaît aux films de Charlie Chaplin : « Je viens de voir la comédie de Medvedkine, Le bonheur, et, comme on dit, je ne peux pas garder le silence. Car aujourd’hui, j’ai vu comment rit un Bolchevik ! (…) Je dois exprimer mon ravissement devant ce qu’apporte Medvedkine : dans son propos, dans ce qu’il révèle d’intelligence, dans son choix des moments merveilleux… Chez Chaplin, le gag est individualiste. Chez Medvedkine, il est socialiste ».

Représentations: Crée en 2005 au Magic Cinéma Bobigny / repris octobre 2013 au Festival Solo de Kermarron, Douarnenez, avec Kerfi Trouger (percussions) le 24 février 2017 à l’Ecran, cinéma art et essai de la Ville de Saint-Denis dans le cadre du Festival HA HA HA avec Kate France.

voir un extrait

 

 

Le Roi Lear

Le Roi Lear

d’après Shakespeare, mise en scène de Sylvie Reteuna

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« Vous pensez que je vais pleurer/ non, je ne pleurerai pas./ J’ai toutes les raisons de pleurer, mais mon cœur / Explosera avant que je ne pleure. L’univers… je ferais exploser cette terre! / Je ferais… quoi? je ne sais pas encore./ Je ferais… l’univers… Fou, je deviens fou! »

« Ce spectacle est intimement lié à ma rencontre avec la compagnie de l’Oiseau Mouche et au désir de réunir sur un même plateau des comédiens de la compagnie et des comédiens extérieurs…Le roi Lear a été le lieu de cette rencontre. Il me semblait que ce texte marqué par la perte et la redistribution des identités, traversé par le thème de l’errance et celui de la folie, qui,se joue de la fragile frontière entre raison et déraison, pouvait trouver là une incarnation puissante et singulière »  Sylvie Reteuna

Mise en scène : Sylvie Reteuna / Adaptation : Jean-Michel Rabeux et Sylvie Reteuna / Scénographie, costumes et maquillages : Pierre André Weitz / Musique : Eric Sterenfeld et Kate France / Lumière : Jean-Claude Fonkenel / Régie : Pierre-Yves Aplincourt, Jean-Marie Daleux et Jean-Claude Fonkenel / Administration de production : Mélanie Hanscotte (Filage) / avec: Jennifer Barrois, Martial Bourlart, François Daujon, Thierry Dupont, Georges Edmont, Magdalena Matthieu, Marc Mérigot, Nathalie Savary

Coproduction: La Sibylle (production) / La compagnie de l’Oiseau Mouche / le Théâtre d’Agora – scène nationale d’Evry et d’Essonne / Le Centre Culturel Théo Argence – ville de Saint-Priest / La Rose des Vents – scène nationale Lille Métropole / Equinoxe – scène nationale de Chateauroux / Avec l’aide à la création de la DRAC Nord Pas-de-Calais/Ministère de la culture et de la Communication / Avec le soutien de la Région Nord Pas-de-Calais / Le roi Lear a reçu le soutien de l’ONDA et du collectif TRANS pour les reprises à Paris.

Création du 1er au 9 mars 2006 au Garage, théâtre de l’Oiseau mouche à Roubaix / Représentations 2006/2008 au Théâtre d’Agora – scène nationale d’Evry et d’Essonne, au Théâtre du chaudron à Paris dans le cadre de TRANS 2006, à la Comédie de Béthune, C.D.N. Nord Pas-de-Calais, au  Centre Culturel Théo Argence – ville de Saint-Priest, à Equinoxe – scène nationale de Chateauroux, à La Rose des Vents – scène nationale Lille Métropole, au Théâtre Dijon Bourgogne, Centre Dramatique Nationale, au Théâtre de Dôle, Scènes du Jura, au Centre Culturel André Malraux à Vandoeuvre les Nancy dans le cadre du festival La tête ailleurs, au Vivat, scène conventionnée théâtre et danse à Armentières.

le génie des lieux

le_genie_des_lieux-Le Génie des lieux

9 courts-métrages

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9 courts-métrages vidéo réalisés avec des habitants de Saint-Priest dans le cadre du projet Reliefs, construction d’une ville de fiction, à l’initiative du Centre Culturel Théo Argence, Ville de Saint Priest (avril-juin 2005)

Légende :

  1. Récit populaire traditionnel, plus ou moins fabuleux. Voir fable, mythe.
  2. Représentation de faits ou de personnages réels, accréditée dans l’opinion, mais déformée, ou amplifiée par l’imagination. Voir conte, fable, histoire.
  3. Tout texte qui accompagne une image et lui donne un sens.
  4. Liste explicative des signes conventionnels (lettres, chiffres, signes, couleurs) figurant sur une carte.

(Le petit Robert)

Les neuf portraits vidéo de 3 à 5 minutes chacun, réunissaient à chaque fois : un lieu de la ville, public ou privé, un habitant devenant pour l’occasion acteur et une légende – sous forme de texte écrit, récit oral, chanson, poésie- qui située dans ce lieu, pourra le transformer en un lieu imaginaire.

Il s’agissait ainsi d’inventer pour chaque  film, à partir du lieu choisi, de l’acteur et du texte, une histoire singulière, le projet trouvant sa cohérence dans la multiplicité de ces singularités, et dans la chance laissée à chaque fois au hasard et à l’arbitraire de la rencontre.

Conception et réalisation du projet : Kate France et Sylvie Reteuna / Vidéo : Kate France / Musique : Eric Sterenfeld

Avec : Edmond Jeger, Rosa Hadj-Amar, Marie Protas, Eric Camacho, Nathalie Gras, Anne-Sophie Coiffet, Nicolas Monjauze, Larbi Djazouli, Abdelrahim Abboub / et la participation de : Guillaume Roussel, Jérome Granjon, Guillaume Berthoin, Julie Bordet, Mélissa Djazouli , Annette Buiron, Rose C. Laumond, Tanguy Lohou, Amandine Monjauze, Mme Kridallah , Tarek Khakifa, Thibaut Frère et Kristel Gauthier.

Production : Ville de Saint-Priest, avec le soutien du Conseil régional Rhône-Alpes, de la DRAC Rhône-Alpes et du Contrat de Ville

Les films ont été projetés au cinéma de Saint Priest en avant-première, automne 2005, et ensuite au théâtre Theo Argence.

voir Film 5

voir Film 9

presentation du projet

photos © Kate France

Les Chroniques Martiennes

Les Chroniques Martiennes

concert/performance

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Performance musical à partir des Chroniques Martiennes de Ray Bradbury.

«Un peu d’attention, répondit le capitaine, les yeux rouges, épuisé. Nous sommes originaires de la Terre, nous avons une fusée, nous sommes quatre, équipage et capitaine, nous sommes exténués, nous avons faim, nous voudrions un endroit pour dormir. Nous aimerions que quelqu’un nous remette les clés de la cité ou quelque chose d’approchant, nous aimerions qu’on nous serre la main et qu’on nous dise « Bravo ! » ou « Félicitations, mon vieux ! ». Voilà qui résume en gros la situation. » (Ray Bradbury)

Musique:  Bruno Biel, Stéphane Chalumeau, Jérôme Kornicki, et Eric Sterenfeld (collectif Strangelucide) / mise en scène et voix: Kate France / vidéo : Anya Tikhomirova / avec Georges Edmont et Marc Mérigot

Réprésentations décembre 2004 à la Maison Pop, Montreuil, avril 2005 à Confluences

Ecouter un extrait:

 

Paroles d’oiseaux

Paroles d’oiseaux 

création jeune public avec la Compagnie de l’Oiseau Mouche

On est comme on est  

“Il y a des gens qui m’ont reproché de ne pas parler, mais comment leur expliquer que je parlais, mais ils n’ont rien compris” Florence Decourcelle, comédienne de la compagnie de l’Oiseau-Mouche

Paroles d’oiseaux, une initiative de la Compagnie de l’Oiseau-Mouche, est une création jeune public pour parler de la différence aux enfants. Avec : des textes et chansons écrits par l’ensemble des comédiens de la compagnie de l’Oiseau-Mouche ; des personnages : la Reine à Roulettes, l’Etranger, Monsieur Ouk ; des toiles peintes qui défilent; des chansons et des vidéos tournées avec les enfants dans des écoles primaires.

« … Deux drôles d’oiseaux cocasses apostrophent sans cesse les enfants et les invitent progressivement à participer, à soutenir l’intrigue. A ce moment la farce bat son plein et le délire plumitif est total, on nage en plein burlesque, puisqu’on voit ensuite par ordre d’entrée en scène, une reine à roulettes qui chante à l’envers et qui cherche l’amour, un camériste magicien, Kiki chien rappeur, une vache volante… et toujours l’étranger silencieux, ne sifflant que sa présence.

Car, merveilleux, poétique, voire fantastique, l’univers délicieusement coloré de Paroles d’Oiseaux mis en scène avec beaucoup de drôlerie, d’ingéniosité et de profondeur par Kate France est aussi grave et tendre. Parti du souci de parler de manière ludique mais responsable du handicap à des enfants, cette œuvre originale, interprétée par des comédiens roubaisiens, fait mouche en nous guidant vers la reconnaissance de la différence. « Pas comme les autres » est inscrit en lettres blanches sur le tableau noir, puis « on est tous différents », « on a tous peur » ». Des messages fort pour faire comprendre qu’on a souvent peur de ce que l’on ne connait pas ou comprend pas… » (Brigitte Lemery, La Voix de nord 22/11/2003)

Mise en scène : Kate France / Musique et bande son : Eric Sterenfeld / Peinture sur toile : Phoebe Dingwall / Constructions métalliques : Christophe Mureau / Costumière : Julie Z / avec les comédiens de la compagnie de l’Oiseau-Mouche Virginie Bedart, Jérémie Boudef, Yannick Deraine, Baptiste Le Maradour, David Mariette / film réalisé avec les enfants de la classe de CM1 de l’école Pierre de Roubaix

Production : Compagnie de l’Oiseau Mouche avec l’aide de Lille Métropole, Communauté Urbaine

Création 2003, 30 représentations au Garage, Roubaix, La Rose des Vents, Scène Nationale de Villeneuf d’Ascq, et en tournée.

photos © Kate France