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CLEA Lens-Liévin

CLEA Lens-Lièvin

La communauté d’Agglomération de Lens-Liévin a sélectionné Ciel 56 pour participer dans son premier mise en place d’un Contrat Local d’Education Artistique, organisé en partenariat avec la Direction Régionale des Affaires Culturelles Hauts-de-France (DRAC) et l’Éducation Nationale.

Pendant 4 mois, du février au juin 2019, cinq collectifs d’artistes seront en résidence sur le territoire et travailleront en concertation avec différents structures culturelles, éducatifs, sociales, ou médicales pour les amener à réaliser des gestes artistiques.

« Pour nous, cette résidence CLEA est surtout une histoire de rencontres De rencontres entre le territoire, les personnes et la création. Avec comme outils principaux la voix et la vidéo, nous proposons d’aborder la thématique « territoire et mouvements» par les histoires que l’on raconte, et par un questionnement autour du regard. Combiner récit et image pour revisiter ce qui nous est familier, et pour aller à la rencontre de ce que nous ne connaissons pas. Nous proposerons qu’on réfléchisse ensemble comment se mettre « en mouvement ». Parce que quand on est soi-même en mouvement, dans le sens le plus large, on voit autrement, on parle autrement, on entend autrement, on est prêt pour le rencontre.

Les gestes artistiques s’appuieront sur les premiers recherches et envies, et les transformeront en acte créatif. Comment ? Cela dépendra des rencontres. Une geste artistique peut être le travail d’un instant ou impliquer du temps de préparation. On imagine (par exemple) des longues marches, des manifestations citoyennes, des portraits vidéo, des chorales improvisés, des veillées, des repas, des projections plein air… mais on va sans doute en imaginer d’autres. »

Quelques projets:

La Manif : un projet avec trois classes de 4e et leur professeur d’art plastique, l’atelier tout seul, l’association Avenir des cités, la ville de Harnes. Une manifestation comme acte artistique? Mais oui. D’abord : choisir sur quoi on veut s’exprimer : revendications politiques, sociales, personnelles, drôles, poétique, écologiques… Puis un travail de mise en forme de pancartes avec les graphistes Atelier tout seul. Et pour finir, la manifestation dans la ville de Harnes, avec micro, slogans, fermeture de rues, encadrement par la police… Comme disait un élève : « Ce n’était plus une classe qu’on était, c’était une manifestation. »

lien vers un reportage de la DRAC sur ce projet

De la mine a la mer: un projet photo vidéo avec deux classes de CM2. A travers une journée sur le terril à Grenay et une journée sur la plage au Portel, on s’est posé la question: Comment peut on regarder le paysage? Qu’est-ce que cela nous fait ressentir? Comment le transformer? Comment se placer dedans? Qu’est-ce qui change quand on est chez nous et quand on est ailleurs? Un film de 10 minutes, à travers les photos des enfants et des phrases enregistrées, essaie de capter quelques uns de ces sensations.

Premiers pas avec les enfants, une approche par les 5 sens

land art à la mine et à la mer 

Lens, la nouvelle ville: avec une classe de 4e et leurs professeurs, on a travaillé sur l’espace public, comment ils le vivent et perÇoivent, et qu’est ce qu’ils aimeraient changer? Comment faire avec la présence du passé? Quelles aspirations pour le futur? Ils ont fait deux excursions dans l’espace public: une manifestation filmé dans les rues de Lens, et une séance de collage de grandes photos tirées du film sur les maisons vide dans la cité 12-14, en concert avec une classe de troisième qui ont travaillé avec Mikael Bernard (compagnie A Corps Rompus)

Préparations de pancartes pour la manifestation

Apres la manifestation , on colle des affiches sur les lieux concernés: ci-dessus la salle des Pendus de la cité 12 que les élèves souhaiteraient transformer en musée.

Il vous faudra bien passer près des sirènes: projet texte/vidéo avec des personnes accompagnées au Centre d’Accueil des Demandeurs d’Asile (CADA) de Liévin, le Centre d’Accueil et d’Orientation (CAO) de Lens et des habitants de la ville d’Avion.

Pour ce projet, 11 personnes de différentes origines qui vivent à Liévin ou à Avion, depuis longtemps ou depuis peu de temps et dans des circonstances très différentes, ont choisi une chanson, un récit ou un poème dans leur langue maternelle. Pour donner à entendre la musique issue d’horizons différents, pour parler de chez soi ou du manque d’un chez soi, pour évoquer la nostalgie, la mémoire, ou l’espoir. Ce film a été projeté au Louvre-Lens dans le cadre des journée Amnesty International, et le 20 juin au cinéma La Familia à Avion.

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Mythological etchings : atelier de gravure dans le Louvre-Lens

Aix-Noulette petits et grands : un projet de promenade intergenerationnelle avec 6 classes d’un école primaire et leurs familles, en collaboration avec Mikaël Bernard. Plusieurs gestes imaginés avec les différents classes, dont un était : Les ancêtres. Chaque élève des deux classes de CE1 a ramené une vieille photo de famille et a interrogé leurs parents ou grands-parents sur l’identité de la personne, comment il ou elle a vécu. Chaque élève a ensuite écrit un texte et l’a enregistré. Puis nous avons mis en musique les enregistrements et fabriqué des masques à partir des photos pour une performance pendant la promenade.

Je est un autre: un projet avec deux classes de CE1, une centre social, le collectif Hexpress, la ferme Dupuich Mazingarbe. Dans ce projet, nous avons travaillé sur l’idée de « l’autre ». Les élèves sont venus assister à une représentation du spectacle Starling, qui parle de la migration avec la métaphore de l’oiseau. Dans la continuité du spectacle, ils ont fabriqué leurs propres masques d’oiseaux, en choisissant chacun un oiseau migratoire qui traverse le territoire. Puis les élèves ont traversé leur propre commune dans une balade artistique avec des évènements imaginés par leurs professeurs (lecture de poèmes, chansons, flashmob) et on a fini avec une version de « une goutte d’jus » chanté en version rap avec la chorale du centre social…

Fabrication de masques d’oiseaux

 

Je vous écris d’un pays lointain

Je vous écris d’un pays lointain

un projet vidéo avec La Ferme du Vinatier

 

« Je vous écris du bout du monde. Il faut que vous le sachiez. Souvent les arbres tremblent. On recueille les feuilles. Est-ce que la vie sur terre ne pourrait pas se poursuivre sans vent? Ou faut-il que tout tremble, toujours, toujours? »
Henri Michaux, extrait de Je vous écris d’un pays lointain.

 

De septembre à décembre 2017, nous sommes allées à la rencontre des équipes soignantes et des patients hospitalisés ou suivis en soin au sein de l’hôpital psychiatrique Le Vinatier à Bron. Au cours de ces rencontres, chacun a proposé une lettre, écrite, orale, dessinée, chantée ou improvisée. Ensemble nous avons imaginé comment traduire ces messages pour créer de courtes séances vidéo, qui ont été après assemblées dans un film d’une heure.

Les arbres nus contre un ciel d’hiver, les espaces paysagés dans l’enceinte de l’hôpital, les eternels travaux, encadrent les paroles sensibles de ces lettres qui essaient de traverser l’espace entre l’intérieur et l’extérieur, d’atteindre un potentiel auditeur.

un projet conçu et réalisé par Kate France et Sylvie Reteuna avec La Ferme du Vinatier / prises de vue et montage Kate France

Un projet de la Ferme du Vinatier réalisé avec le soutien du ministère de la Culture et de la Communication – Direction Régionale des Affaires Culturelles Auvergne-Rhône-Alpes, de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, du ministère de la Santé – Agence Régionale de Santé Auvergne-Rhône-Alpes dans le cadre du programme régional Culture et Santé animé par interSTICES, de la Métropole de Lyon, de la Ville de Bron.

Remerciements à L’Ecole Nationale Supérieure d’Arts et Techniques du Théâtre (ENSATT).
Production déléguée Compagnie La Sibylle.

Depuis 1997, la Ferme du Vinatier conçoit et met en œuvre la politique culturelle du Centre Hospitalier Le Vinatier. Interface originale entre l’hôpital et la cité, elle dispose d’un espace situé dans un ancien bâtiment agricole réhabilité avec une salle de spectacle et une salle d’exposition. Ce lieu innovant s’inscrit dans le programme « Culture et santé » et propose des créations, médiations, formations et diffusions culturelles à un large public.
 
Diffusion: 
Ferme du Vinatier le 20  et le 21 décembre 2017, dans le cadre du festival Noël au Balcon.
Festival psy de Lorquin, organisé par le Centre National de l’Audiovisuel en Santé Mentale (CNASM) le mercredi 6 juin 2018
Inecat (Art et Thérapie) dans le cadre des portes ouvertes le dimanche 30 septembre 2018
Festival des journées Cinéma et Psychiatrie à la Ferme du Vinatier, le jeudi 6 décembre 2018

 

Bill Douglas Trilogy

Mon enfance

un film de Bill Douglas (1972)

cine-concert de Eric Sterenfeld et Kate France

 

film-my-ain-folk

“On pourrait croire que je suis opposé à la compréhension, mais avec ce film il ne s’agit pas a priori de comprendre, mais de sentir. Et la particularité de ce film est que les deux ne peuvent pas, comme dans la structure classique, aller de pair.”  Bill Douglas

My Childhood et My Ain Folk, les premiers deux volets du trilogie de Bill Douglas retracent l’enfance et l’adolescence du cinéaste à Newcraighall, petit village de mineurs du sud de l’Écosse.

« Un film en noir et gris. Noir comme le charbon, gris comme l’enfance piétinée. Chef d’oeuvre  total. » Humanité

 » … déchirante trilogie de la jeunesse où la limpidité des cadrages rencontre dès l’introduction un sens aigu du tragique. » Cahiers du Cinéma

« Dans Mon enfance, avare en sons et en dialogues, Sterenfeld a eu l’audace d’y glisser sa musique électrico-instrumentalo-vocale. Une performance sobre et lyrique qui épouse le rythme plastique du film ; fait ressortir ses lignes de violence. Pas de fioritures, mais une composition subtile, parfois envoutante, qui souvent précède et installe les images et les émotions. Kate France ajoute à cette composition sa très belle voix, aussi à l’aise pour réinterpréter des chansons traditionnelles écossaises que la musique de John Cage. Nous connaissions et apprécions déjà grandement les créations musicales d’Eric Sterenfeld accompagnant aussi bien des ciné-tracts de 1968, le chef-d’œuvre soviétique d’Alexandre Medvedkine Le bonheur (1935) – Marker avait d’ailleurs remarqué et salué sa musique – ou le drame breton de Jean Epstein Finis Terrae (1929),mais il nous semble ici que le musicien a creusé plus loin encore sa galerie et trouvé une belle veine noire, en écho à son propre univers. » Tangui Perron

création au Magic Cinéma, Bobigny dans le cadre du festival BANDESaPART le 21 mars 2017 / production Ciné Festivals  Bobigny, avec l’aide de SACEM.  Projection  au Cinéma Le Familia, Avion le 20 juin 2019.

voir un extrait

dossier

 

Starling

Starling

« Les oiseaux volent. Ils sont excellents les oiseaux. Regardez les voler / La neige tombe. Elle est excellent la neige. Regardez la tomber / Les mots sont longs. Ils sont excellents les mots. Je les entends maintenant. / C’est ça, l’image. »

Laurie Anderson

Starling (étourneau en anglais) est un spectacle qui aborde la migration des hommes et des oiseaux par l’ image, le récit et la musique. 

Starling parle de la migration dans son sens large, à l’échelle planétaire et dans une perspective historique, avec les chemins qui se croisent, les cruautés qui se répètent, les paroles qui sonnent et qui résonnent.

L’étourneau est un oiseau migrateur. Mais il a aussi un don pour l’imitation, et est capable de reproduire les sons du langage, les chants d’autres oiseaux et même les sons de la machinerie! L’étourneau va ensuite tisser tout  ce matériel sonore en de longs soliloques, en faisant des variations très singuliers.

Par le biais de ce petit oiseau, nous allons explorer les rapports entre la migration, le langage et la musique. Comme des étourneaux, bricoleurs nous aussi, nous tisserons des paroles, des images et de la musique pour créer un soliloque à plusieurs voix.

Les récits juxtaposent poèmes anglo-saxons, témoignages, contes, chansons. La musique électroacoustique vient irriguer, amplifier, nous amener ailleurs, et les images expriment l’indicible.

Nous avons collaboré pour ce projet avec l’artiste photographe Annick Sterkendries. Dans son séries Posture imposture, elle aborde la question de la migration, elle aussi, par la métaphore de l’oiseau. Nos deux démarches vont dans la même direction, donner à voir un sujet difficile par le prisme de la poésie. 

Starling est une création destinée à un large public. Sa forme légère permet une adaptation aux différents lieux de diffusion, théâtre, galeries, salles des fêtes, établissements scolaires…

texte et montage vidéo : Kate France / musique : Eric Sterenfeld / photographies : Annick Sterkendries / avec : Kate France et Eric Sterenfeld

Représentations le 24 et 25 novembre 2017 à Armbouts Cappel, et au Chateau Coquelle, Dunkerque /  le 11 mars 2018 à Cap Etoile, Montreuil / le 2 et 4 mai 2019 à la ferme Dupuich, Mazingarbe.


Co-production : festival Récits sans Frontières organisé par le Château Coquelle avec le soutien de la Communauté Urbaine de Dunkerque. Accueil en résidence : Anis Gras, le lieu de l’autre, Arcueil, le LoKal, Saint Denis, la maison des Métallos, le Bateau Feu, scène Nationale de Dunkerque.

voir le teaser

dossier

 

 

La forêt dans la ville

La forêt dans la ville

projet participatif avec des habitants de Bondy

Loup entends tu ? / J’entends /  Loup ou es tu ? / Tout près de vous, tout près de vous

Projet théâtre et vidéo avec le Centre Sociale Georges Brassens et le CCAS de Bondy. Un projet de La Compagnie (direction Jean-Michel Rabeux et Clara Rousseau) mené par Kate France

Dans les contes, celui qui part de chez lui, par choix ou non, arrive souvent au milieu d’une forêt sombre… La forêt devient lieu de perte et de salvation, la nécessité de passer par l’inconnu pour mieux se connaître. Par les temps qui courent, la ville devient de plus en plus comme cette forêt, parfois incomprise, plein de dangers, mais lieu de tous les miracles qui accompagnent la rencontre avec l’autre…

Au Moyen Âge,la forêt de Bondy, s’étendait sur près de la moitié du territoire actuel de la Seine-Saint-Denis. Aujourd’hui, il n’en subsiste que des vestiges, La ville a dévoré presque la forêt, mais elle reste bien présent dans l’imaginaire.

Ce projet s’est fait avec deux groupes de Bondynois, les « anciens » du CCAS, tous habitant de Bondy depuis bien des années, et un autre groupe du Centre Social Georges Brassens, qui sont en apprentissage de français écrit et/ou parlé. Le lien sociale était donc au cœur du travail.

Nous avons exploré le lien entre la forêt et la ville, la peur de l’inconnu, le rencontre, en prenant l’histoire du Petit Chaperon Rouge comme fil conducteur. Nous avons filmé dans les rues de Bondy, et dans la forêt, et puis, comme le Chaperon Rouge, nous avons quitté le chemin…

Les participants: Sonia Amadieu, Kili Aroumougame, Charlotte Causse, Bertine Djouan, Khadidja Jaffri, Monique Lacherez, Marie Marc, Florence Podin, Georges Podin, Françoise Seignez, Mireille Usayisenga

les textes : Claudine Galea, Kate France, chanson du peuple Sioux

les musiques : Balfa Brothers, Ceux qui marchent debout, Olivier Messiaen, Richard Wagner

Un projet de la Compagnie, direction Jean-Michel Rabeux et Clara Rousseau / administration et suivi du projet Fanny Delalandre et Anne Gaëlle Drouot / comptabilté Philippe Dubois / Partenaires financiers : DRAC Île-de-France (appel à projet Culture et lien social),  ville de Bondy dans le cadre du dispositif FIA, Service de la vie associative de Bondy et Centre social Georges Brassens.

Réstititution à la mairie de Bondy le 7 février 2017

Weathertime Dunkerque

 

Weathertime Dunkerque

Une journée d’ateliers ouverts à toutes et à tous.

Samedi 28 mai 2016 de 10h à 23h. Fructose, Hangar 4, IV. Route du Quai Freycinet 3, Môle 1, Dunkerque.

Dans le prolongement du projet Le Temps qu’il fait, qui s’est déroulé à Dunkerque tout au long de l’année 2015, nous avons proposé une journée d’ateliers en libre parcours (danse, peinture, musique, texte choral…) sur le thème du temps qui passe et du temps qu’il fait, ouvert à toutes et à tous, habitants et artistes, amateurs et professionnels, anglais et français, jeunes et moins jeunes…

La journée s’est terminé par la projection du film collectif Weathertime réalisé par Dover Art Development avec des habitants de Douvres et de Dunkerque, avec accompagnement musical improvisé, suivie d’un repas et d’un bal.

Avec les artistes Phoebe Dingwall (peinture), Kate France (vidéo), Éric Sterenfeld (musique), Erika Zueneli (danse). Restauration : l’association de Troquet en Troquet

Une proposition de Kate France et Sylvie Reteuna en partenariat avec la Maison de Quartier La Timonerie et DAD-Dover Arts Development. Avec le soutien de la Communauté Urbaine de Dunkerque et de la Ville de Dunkerque.

Le Temps qu’il fait a donné lieu à plusieurs évènements au cours de l’année 2015 : une présentation du travail d’atelier mené avec les élèves du Collège Guilleminot, un Récital-Concert à l’Auditorium Bizet, un film collectif réalisé par Dover Art Development et une installation d’images et de récits au Château Coquelle.

liens:

le temps qu’il fait

le temps qu’il fait le temps qui passe

voir le film Weathertime

Le temps qu’il fait, le temps qui passe

Le temps qu’il fait, le temps qui passe

Installation de photos et de récits dans le cadre du festival « Récits sans Frontières »

photo © Kate France

Créer ensemble des formes où le mot se fait image et l’image se fait récit…

En parallèle avec le projet le Temps qu’il fait (Récital/Concert), et en partant toujours des cahiers de Madeleine, nous avons imaginé une installation qui réunit les photos pris par les participants des ateliers photographiques du Chateau Coquelle avec des témoignages sonores du projet plateau dans une recréation d’une loge de gardienne dans le petit salon du Chateau Coquelle. A cet occasion était projeté aussi le film Weathertime, un projet de Dover Arts Development, qui réunissait 30 artistes et habitants pour faire un journal visuel collectif pour le mois de septembre 2015.

Co-production : festival Récits sans Frontières organisé par le Château Coquelle avec le soutien de la Communauté Urbaine de Dunkerque

Exposition du 15 janvier au 5 mars 2016 au Château Coquelle, Dunkerque

voir Weathertime

Anrafa : Paroles du Sage

le temps qu’il fait

le temps qu’il fait

Le temps qu’il fait

récital/concert

 

« Si le futur et le passé existent, je veux savoir où ils sont. Où ont-ils vu l’avenir, ceux qui l’ont  prédit, s’il n’existe pas encore? Il est impossible de voir ce qui n’existe pas. » (Saint Augustin)

A l’origine de ce projet, il y a la découverte par Sylvie Reteuna des carnets de son ancienne gardienne d’immeuble, carnets sur lesquels celle-ci notait très précisément, à la date de chaque jour, la météo, les événements marquants du monde, proche ou lointain, les dimanches où « je suis restée à la maison », et cet énigmatique « cette nuit mon armoire a craqué » …

A partir de ces carnets, nous avons imaginé un projet participatif autour de la double thématique du temps qu’il fait et du temps qui passe. Avec le soutien des différents partenaires, nous avons réuni un groupe d’habitants avec lequel nous avons mené, tout au long de l’année 2015, des ateliers d’écriture et de théâtre. Nous avons également travaillé étroitement avec Stéphane Taniel, compositeur, ainsi qu’avec les ateliers photographiques du Château Coquelle.

Le Temps qu’il fait a donné lieu à plusieurs évènements au cours de l’année 2015 : une présentation du travail d’atelier mené avec les élèves du Collège Guilleminot, une installation d’images et de récits au Château Coquelle, le temps qu’il fait, le temps qui passe, un film collectif, Weathertime, avec Dover Arts Development, et une journée d’ateliers pluridisciplinaires à Fructose.

voir des extraits du récital/concert

Conception et réalisation : Kate France (Ciel 56) et Sylvie Reteuna (La Sibylle) / Musique : Stéphane Taniel / Recherche bibliographique : Sylvie Reteuna / Vidéo : Kate France 

Récitants : Christelle Andries, Leo Andries, Jonathan Borowski, Noella Cattiau, Joelle David, Christiane Diana, Thérèse Galliot, Kamel Kerboua, Anne Sara Koterba, Anrafa Mohammed ali, Isabelle Vanbelle et Fabrice Vannobel 

Musiciens : Emmanuelle Maggesi : piano / Frédéric Daudin-Clavaud : violon / François Delannoy : violon / Max Dupuis : Alto / Véronique Rousselle : Violoncelle

Chef de chœur : Kate France

Participation, recherche de textes et d’images : Pauline Beys, Kevin Bignolas, Jean-Luc Duval, Viviane Gehin, Marie-Jo Gobert, Christophe Gruwez, Bertrand Heroguer, Marie Annick Lapert, David Lepoutre, Véronique Malhomme, Andréa Manceau, Thierry Robic, Benoit Rubben, Anne Ryckeboer, Edith Van Hove

Administration : Christine Tournecuillert – Conduite Accompagnée

Production déléguée : La Sibylle / En partenariat avec : les Maisons de quartier La Timonerie, Soubise et Ile Jeanty, Le Château Coquelle, le Réseau des bibliothèques de Dunkerque, le Collège Guilleminot, l’Association Nous Aussi et le Conservatoire de Musique et d’Art Dramatique de Dunkerque / Avec le soutien de : l’ADUGES, la Ville de Dunkerque, le Conseil départemental du Nord et la Communauté Urbaine de Dunkerque / Remerciements au Bateau Feu – Scène Nationale de Dunkerque pour la mise à disposition de l’Avant-Scène.

Le temps qu’il fait recital/concert a été présenté le 15 décembre 2015 à l’Auditorium Bizet à Dunkerque.

photos © Kate France

Calme je suis comme le temps gris :  atelier de décembre 2014 à juin 2015 avec 28 élèves d’une classe de 5ème collège Guilleminot avec le soutien de Séveriner Deraphaélis, Cathy Sellam et Bernadette Boérez. Performance et photos présentés au collège Guilleminot le 18 juin 2015

Écouter les textes écrits par les élèves, mise en musique par Eric Sterenfeld:

 

Répétitions

Répétitions 

projet intergénérationnel

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Répétitions : photo © Kate France

Répétitions 

« Qu’est-ce qui est difficile à répéter ? La vérité. » Laurys

Projet intergénérationnel entre les collégiens de la 4e SEGPA du Collège République de Bobigny et des personnes âgées des villes de Bondy et de Bobigny. Un projet de La Compagnie mené par Kate France

« Bien sur, Répétitions c’est un jeu de mots. Au théâtre, on répète beaucoup.Dans la vie, on répète beaucoup aussi. Dans cet atelier, je suis partie du croisement de la vie et du théâtre, d’une rencontre entre les générations. Les collégiens ont 15 ans, les personnes âgées beaucoup plus. Ils ne se connaissaient pas encore ; ils se connaissent un peu maintenant. Ils n’ont pas souvent joué ; ils jouent ensemble maintenant.
Nous avons exploré la répétition sur le plateau, par les textes, dans la musique, dans les mouvements, dans le temps. C’est « le choeur » : tout est préparé, travaillé, répété… En parallèle, je les ai filmé individuellement, en leur posant des questions : là, il s’agit de la spontanéité, de l’oralité, de la singularité de chacun.
Et nous voici sur un plateau devant un public ! Prenons le plutôt comme une rencontre, la découverte d’un espace partagé, le plateau, la découverte aussi de cet autre grand inconnu, le public. Eh oui, on a le droit de se tromper, de se surprendre, de se dépasser. Faisons sonner la répétition, et advienne que pourra ! »

voir un extrait de la vidéo

LES PARTICIPANTS
Auguste Ahehehinnou, Ghislaine Bernier-Bourbon, Danielle Brenner, Charlotte Causse, Adelin Ionel Cirpaci, Raymonde Clerc, Mamadou Doucoure,Noëlle Doumbia, Soriba Drame, Néjat Férouse, Rouksana Fidaly, Mathieu Gilbert,Anna Gruber, Ali Hammadi, Monique Hommet, Jordan Mabiala, Araby Makadji, Mamadou Mané, Gnallé N’Diaye, Kardiatou N’Diaye, Laurys Nunes, Florence Podin, Georges Podin, Shazia Saleck, Françoise Seignez, Dama Tirera, Baraka Traore, Kasthuri Vyravippillai
LES INTERVENANTS ARTISTIQUES
Mise en scène et pédagogie :  Kate France / Chorégraphie et pédagogie : Érica Zueneli / Régie générale et pédagogie : Denis Arlot / Costumes Sophie Hampe
LES INTERVENANTS PÉDAGOGIQUES
Enseignants du collège République Bruno Cristin et Zora Ihadjadène
Bibliothécaire de la bibliothèque Elsa Triolet Nathalie Pichot
ÉQUIPE LA COMPAGNIE
Anne-Gaëlle Adreit, Philippe Dubois, Jean-Claude Fonkenel, agence de Plan Bey, Margot Quénéhervé, Jean-Michel Rabeux, Clara Rousseau, Marion Souliman, Anne-Laurence Vesperini
LES PARTENAIRES OPÉRATIONNELS
Le collège République de Bobigny : Sophie Nobécourt et Laurence Riondet / La bibliothèque Elsa Triolet de Bobigny : Brigitte Bignotti, Claire Dexheimer / Le CCAS de Bondy :  Nicolas Ajayi, Francisco Garcia, Thierry Riondet et Marie-Christine Viviano
UN GRAND MERCI
Gaëlle Brynhole et Margault Chavaroche de la MC93, Pierre Bour et Line Uroz du service de la culture de Drancy, Corinne Cicolari, Sophie Rousseau et Éric Sterenfeld
LES PARTENAIRES FINANCIERS
La Fondation de France au titre du programme Enfance-Culture, La DRAC Île-de-France dans le cadre du dispositif Culture et lien social, La Mission pour l’art et la culture au collège du département de la Seine-Saint-Denis

Répétitions a été présenté dans le cadre du festival TransPantin au Théâtre du Fil de l’Eau en mars 2015

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